Retrait des troupes béninoises du Mali: Iréné Agossa apprécie la décision
Face à la montée du terrorisme au nord du Bénin , le régime de Cotonou à travers son ministre des affaires étrangères a saisi le Secrétaire général des Nations–Unies pour le retrait de ses troupes de la Mission des Nations-Unies pour le Mali (MINUSMA). Une décision sur laquelle le président Iréné Agossa a opiné ce lundi 23 Mai sur l’émission « Actu Matin » de Canal 3 Bénin.
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Pour le colistier de Corentin Kohoué à la dernière élection présidentielle, le retrait du contingent béninois du Mali doit être fait dans le cadre d’une diplomatie sous régionale puisque le Bénin s’est retrouvé au Mali dans le cadre d’un accord suite à une diplomatie sous régionale.
Pour le président du parti Restaurer La Confiance, la décision du gouvernement du président Patrice Talon de retirer ses troupes en mission au Mali fait certainement suite à la situation actuelle du mali. Iréné Agossa rappelle en effet que le Mal dans sa nouvelle orientation, s’est retiré de certains accords qui pourraient logiquement conduire à la remise en cause d’accords existants avec ce pays.
Dans la situation actuelle du Mali où le pays conduit par une junte s’est débarrassé de certains accords qui le liaient aussi bien sur le plan sous régional qu’international, Iréné Agossa trouve tout à fait logique que le gouvernement béninois prenne la décision de revisiter ces accords.
« Si nous sommes là-bas et que nous ne répondrons plus à ces accords, il est normal que nous commençons par préparer le retour de nos troupes« , a fait savoir Iréné Agossa.
Selon Iréné Agossa, il existe un risque de laisser les troupes béninoises sur les terrains de mission de paix. A le croire, si le Bénin ne prévoit pas le retour de ses troupes, celles-ci risquent d’être d’abord prises pour des adversaires et seront coincées dans une situation.
Pour le président du parti Restaurer La Confiance, Iréné Agossa, les relations entre la France et le Mali étant ce qu’elles sont aujourd’hui, le Bénin doit prendre position pour que ses militaires ne soient pas pris entre deux feux à un moment donné. « Je pense que le gouvernement est entrain de voir tout ça », affirme l’acteur politique.